Donna: Vierge et Maîtresse - Ensemble Il Festino

Donna: Vierge et Maîtresse - Ensemble Il Festino ©Il Festino © Festival de musique baroque et sacrée de Froville (54)- Laure Baert
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La Femme ou l’exaltation des passions humaines…

Beau sujet que celui d’évoquer la femme ! De tout temps, cet être – entouré de mysticisme car « créatrice » de la vie – fascine tout autant qu’elle est crainte. D’ordinaire, et ce depuis des siècles, son rôle reste limité et enfermé dans ce paradoxe. La théorisation de son infériorité, tant physique que biologique, accréditait sa situation de dominée. Soumission rimait bien souvent avec dévalorisation ! Ne pourrions-nous pas admettre qu’elle est la plus belle créature que Dieu ait jamais créée ? Beauté parfaite à laquelle l’homme attribue parfois indifférence ou mépris voire pire. Il suffit de regarder les actualités…
Fort heureusement, bien d’autres s’affranchissent du discours sociétal convenu et de l’image réductrice d’éternelle mineure. Et crient, haut et fort, leur amour !

L’un de ses plus fervents défenseurs n’est autre que le luthiste Manuel de Grange à la tête de l’ensemble Il Festino. Déjà en 2018, dans le cadre du festival de musique baroque et sacrée de Froville, il offrait au public lorrain, réuni en la chapelle du château de Lunéville, un programme exposant « la condition féminine au XVIIIème siècle ». Concert au caractère unique et précieux dû au subtil dosage des pièces réunies (récits, airs de cours, extraits d’opéras et pièces instrumentales). L’une des plus belles pages musicales de l’édition 2018 !

Créé en 2009, Il Festino, ensemble vocal et instrumental à géométrie variable, confère une place essentielle à l’esthétique et aux règles déclamatoires usitées au XVIIème siècle. Il appréhende rigoureusement le précepte temporel en respectant les unités dites originelles (temps, lieu et action). Aucun anachronisme ne désoriente le discours musical. En perpétuelle quête de vraisemblance et de bienséance, l’Ensemble porte au pinacle la justesse d’interprétation qu’elle soit vocale, instrumentale ou les deux réunies. Nous apprécions fortement l’intense sensibilité artistique de la formation.
Aujourd’hui, toujours dans le cadre du festival, Manuel de Grange et Il Festino nous invitent à célébrer la femme au travers de madrigaux et de motets de Claudio Monteverdi (1567-1643) dans un programme intitulé Donna : Vierge et Maîtresse. Comprenons par-là, la réitération de leur soutien et de leur amour pour cet être à la beauté incomparable dans un lieu tout autant sublime : le château d’Haroué, situé à une trentaine de kilomètres au sud de Nancy.

Puisque la Culture a été jugée « non-essentielle », permettons-nous un intermède historique au sujet de ce château avant de reprendre le fil du programme…
Dès le Moyen Âge s’érigeait une forteresse féodale. Au XVIème siècle, une demeure de style Renaissance est construite, en lieu et place, pour le gentilhomme lorrain Christophe de Bassompierre (ca. 1535-1596). Pendant la Guerre de Trente Ans (série de conflits armés, ayant pour causes essentielles l’antagonisme entre protestants et catholiques, qui ont déchiré l’Europe du 23 mai 1618 au 15 mai 1648), la demeure subit de conséquentes dégradations. Etat de ruine ! Le Duc de Lorraine, Léopold Ier, offre le domaine à Marc de Beauvau (1676-1754), son ami de jeunesse qu’il nomme, en 1711, Grand Ecuyer de Lorraine en remplacement du Comté des Armoises. Rappelons que le Grand Ecuyer de Lorraine était responsable des écuries ducales. Il remplissait aussi un rôle honorifique étant chargé de porter l’épée du Duc lors des grandes cérémonies, des entrées dans les villes et lors de l’enterrement du souverain lorrain. En 1712, Marc de Beauvau se voit attribuer le titre de Marquis de Craon. Puis est élevé, en 1722, au rang de Prince du Saint-Empire romain germanique par l’empereur Charles VI (1685-1740) puis, en 1727, à celui de Grand d’Espagne de première classe par Philippe V (1683-1746). En 1720, Marc de Beauvau-Craon confie la construction de l’actuel château à l’architecte Germain Boffrand (1667-1754), élève puis collaborateur de Jules Hardouin-Mansart (1646-1708), « Premier architecte » de Louis XIV. Boffrand fut l’un des architectes majeurs du style Régence.

Remarquons la grille en fer forgé enjolivée de Jean Lamour (1698-1771), serrurier-ferronnier nancéien, à qui nous devons, en collaboration avec l’architecte Léopold Emmanuel Héré de Corny (communément dénommé Emmanuel Héré – 1705-1763), les magnifiques grilles rehaussées d’or de la place Stanislas à Nancy. La rampe d’escalier conduisant au premier étage et les balcons sont également signés de sa main. S’ouvre à nos yeux l’avant-cour, bordée de marronniers centenaires. Puis un pont en pierres de taille, où trônent quatre ensembles statuaires d’enfants dus au sculpteur Barthélémy Guibal (1699-1757), nous invite à fouler la cour d’honneur. Il s’est également illustré en sculptant les fontaines de la place Stanislas.


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Entrée et façade avant – Château d’Haroué (Haroué Meurthe et Moselle) © French Moments

Entourée de douves en eau, ce joyau architectural accueille en son sein bien des trésors : les douze tapisseries relatant les batailles d’Alexandre le Grand, datées du XVIIIème siècle et tissées par la manufacture des Gobelins. Le salon Louis XVIII dont le mobilier a été commandé par le roi pour le château de Saint-Ouen ainsi que la chambre d’apparat du roi Stanislas. Mais également le salon chinois de 1747 décoré par Jean Pillement (1698-1771). D’autres merveilles vous attendent… En vue d’une visite : site du château d’Haroué
Depuis le 23 mars 2021, la princesse Marie Isabelle de Beauvau-Craon, dite Minnie de Beauvau-Craon, a confié la gestion du château d’Haroué au Centre des Monuments Nationaux (C.M.N.) après accord du ministère de la Culture et en vertu d’un partenariat. Décision salutaire pour le « Chambord lorrain », devenu une charge financière insupportable. Néanmoins, la famille de Beauvau-Craon reste entièrement propriétaire des lieux.


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Tours d’angles et douves – Château d’Haroué (Haroué Meurthe et Moselle) © French Moments

L’esthétique et l’harmonie des lieux auraient probablement inspirées Claudio Monteverdi, s’il avait pu les contempler...
Le maître de Crémone demeure l’un des meilleurs compositeurs de l’époque baroque. Virtuose dans l’art de la composition, il traduit fidèlement l’émotion voire la passion grâce à de « simples » notes et des mots. Jusque lors, jamais la personnification des sentiments n’avait atteint une telle exaltation. Ravissement extatique de l’union entre la musique monodique et la polyphonique. La première exprimant les sentiments dans leur globalité, la seconde cueillant leur subtilité aux portes de l’âme, ce qui sublime la valeur du texte.

Le programme présente quelques uns de ses madrigaux et motets à une ou deux voix. En toile de fond, nous ressentons l’influence de Luca Marenzio (1553-1599) et Carlo Gesualdo (1566-1613). Monteverdi, dont la vision novatrice éclaire son écriture, donne une impulsion nouvelle à ses pièces en y ajoutant la basse continue (continuo). Il utilise le stile rappresentativo (style représentatif) dans lequel les intervalles mélodiques et le rythme épousent les sentiments exprimés dans le texte. Menée par Giovanni Maria Artusi (ca. 1540 – 1613), la critique acerbe condamne ce nouveau style qui se met en place au début du XVIIme siècle : la musique baroque. Monteverdi y répond dans la préface des Scherzi musicali (1607), que nous pouvons traduire littéralement par « Blagues musicales ». Il distingue deux styles : la Prima et la Seconda prattica. Le premier style constitue la conception contrapuntique de la musique. Le second incarne la « modernité » défendue notamment par Cipriano de Rore (1515/16 – 1565). En d’autres termes, le texte suit les contraintes musicales dans la Prima prattica. A l’inverse, c’est la musique qui suit les inflexions du texte dans le second style. Par sa maîtrise de la polyphonie et de l’expressivité vocale, Monteverdi se place à la charnière de la Renaissance et du Baroque.

Il Festino restitue avec une troublante justesse l’univers « monteverdien », celui de l’expression des passions humaines. Evoquant la justesse, saluons le courage et le mérite de l’Ensemble face à la météo capricieuse de ce mois de juin. A un moment fort inopportun, l’orage et la pluie décident d’exprimer leurs sentiments, parfois avec fougue et violence… Il va sans dire que l’humidité ambiante a nui aux instruments, copies fidèles d’instruments anciens, dont les cordes sont en boyaux naturels. Celles-ci et les instruments dans leur globalité, restent extrêmement sensibles aux variations de température et d’humidité pouvant provoquer des dégâts notables. Un accordage a dû être réalisé quasiment entre chaque pièce. Dans Les passions de l’âme (1649), René Descartes (1596-1650) avançait que « l’amour raisonnable dispose le cœur à la passion sensitive. » L’obstination, des artistes et du public à poursuivre le concert, n’est due qu’à l’amour voué à notre passion commune : la musique baroque… Rappelons qu’artistes et public ont été privés de spectacles sur scène depuis plus d’un an… La pluie a produit le contraire, renforçant l’intensité des sentiments exprimés et ressentis !

Comment magnifier l’acuité sentimentale féminine si ce n’est par la voix d’une femme ? Ce n’est pas une mais deux femmes que convie Manuel de Grange pour sublimer les plus belles pages « monteverdiennes » : la mezzo-soprano Dagmar Sašková et la soprano Bárbara Kusa. A une ou deux voix, elles livrent toute l’ampleur du sentiment amoureux au féminin. L’image de la femme revêt une certaine dualité. Etre tantôt aimée et désirée, tantôt crainte et haïe, elle figure aussi bien l’amour sensuel, exprimant le désir charnel, que l’amour spirituel relevant du sacré. L’un et l’autre pouvant se joindre pour ne former qu’une seule entité…

Prenons mesure de l’intention donnée par les deux chanteuses au madrigal Romanesca a due voci, extrait du Septième Livre de madrigaux de Monteverdi. Soulignons l’aspect novateur de ce septième recueil. Les six premier livres étaient écrits à cinq voix, configuration la plus répandue pour le madrigal à cette époque. Le nouvel opus consacre le recours à des formations plus restreintes ; solos, duos voire trios. Monteverdi place la basse continue dans un rôle prépondérant. Elle en assure la mission harmonique renforçant ainsi le style concertant. Les voix jouissent de plus de liberté. La vocalité se déploie aux voix de dessus. Ecoutons la basse obstinée dite romanesca (utilisée pour la danse dans des compositions de variations et des airs aux XVIème et XVIIème siècles) dans le madrigal éponyme. Nous y percevons une chaîne de variations sur la phrase de la première section Ohimè dove il mio ben (Hélas où est mon amour). Nous entendons par variation, la transformation d’une phrase musicale par divers procédés d’écriture touchant, séparément ou simultanément, à la mélodie, au rythme, à la mesure, au ton, à l’harmonie, … , tout en laissant le thème original discernable. La mezzo-soprano et la soprano unissent leurs douces voix pour chanter l’amour. Leurs timbres lumineux ouvrent les portes à la sensualité. Bárbara Kusa apporte l’émotion née de sons plus clairs et cristallins que ceux, graves et sensuels, de Dagmar Saškova. La seconde section Dunque ha putato sol (Ainsi le seul désir) se teinte de mélismes. Savourons les notes aiguës chantées pianissimo par la soprano. La suivante Dunque ha potuto in me più ’l mio amore (Ainsi il pourrait avoir plus en moi que mon amour) est simplement angélique tutoyant les frottements harmoniques. Quelle série d’ornements en duo ! La dernière section Ahi sciocco mondo (Ah, monde stupide) se nourrit des deux voix complémentaires. Ecoutons les couleurs exprimées lors de l’évocation funeste della mia morte (de ma mort) où chaque voix brille même dans le registre médium et grave. La structure en quatre parties préfigure un nouveau genre : la cantate.

Inspiré du Psaume 150, le motet Laudate Dominum in sanctus eius (Louez Dieu en son sanctuaire) semble être écrit pour la voix de Bárbara Kusa. Elle déploie une voix soyeuse soutenue par la limpidité du propos. La voix projetée révèle des aigus miroitants. Nous imaginons aisément le « trajet phonatoire ». La soprano accole ses cordes vocales pour enrichir son chant d’harmoniques aiguës. Pour ce faire, elle écarte latéralement les piliers du voile de son palais. Et sollicite les muscles inspirateurs (diaphragme, muscles intercostaux externes). Il est à noter que les harmoniques aiguës enrichissent le timbre et rendent la voix plus audible.
S’ensuit un autre motet Pulchra es, amica mea (Tu es belle, mon amie), in Vespro della beata VergineLes Vêpres de la Vierge (1610). Monteverdi y affirme ses talents expressifs. Laissons-nous pénétrer par la beauté troublante d’une femme, sublimée par les voix de Dagmar Sašková et Bárbara Kusa. Elles se rencontrent et s’engagent physiquement jusqu’à l’unisson final.
Le madrigal O come sei gentile - Que tu es aimable (Livre VII) éternise l’émoi…Savourons les entrelacs ornementaux composés de lignes mélodiques, courbes et parfois brisées, qui s’enlacent les unes dans les autres. Là, où nous attendons la désunion. Le legato instrumental lie de manière inséparable les deux interprètes. Moment intense de sensualité !

La pluie s’acharnant et provoquant indirectement le bris d’une cheville de la viole, les artistes marquent une pause. Ne pouvant procéder au remplacement de la pièce, le violiste transposera toutes les pièces à venir. La transposition consiste, ici, à « décaler » toutes ses notes d’un intervalle fixe vers l’aigu ou le grave.
De longues minutes s’enchaînent mais n’ont pas raison de l’engagement des artistes et du public, réduit par la capitulation de quelques personnes… A la reprise, Manuel de Grange nous qualifie d’héroïques saluant notre bravoure. Ce n’est pas une pluie, même soutenue, qui mettra terme à notre détermination. Foi de Lorrains !

S’ensuivent trois madrigaux, extraits du Septième Livre de Monterverdi : O viva fiamma (O vive flamme) aux vocalises incandescentes de Dagmar Saškova et de Bárbara Kusa. Puis Non è di gentil core (Il n’a pas le cœur noble), aux accents très présents. Quelle ductilité vocale ! Et enfin, Io son pur vezzosetta pastorella (Je suis une mignone bergère) où les chanteuses accompagnent leur chant de gestes (révérence, jeu de mains).
Manuel de Grange nous annonce, avec une pointe d’humour, qu’il vient de consulter la météo. Les deux dernières pièces du programme sont donc interprétées alors que la pluie et l’orage jouent toujours les trouble-fêtes. La sonorisation qui fonctionnait jusque lors, s’interrompt. Voyons là, peut-être, une intervention divine ! Au lieu de nuire à la qualité sonore, le manque d’amplification renforce le côté intimiste et recueilli du Sancta Maria (in Proptuarium Musicum, 1627). Du public, les voix instrumentales et vocales s’entendent parfaitement. Les cinq interprètes, à l’image des cordes, vibrent sous le chapiteau qui projette le son comme le ferait une caisse de résonance. Reconnaissons que spatialiser le son est une tâche difficile à réaliser. Mais pour nous, rien ne peut remplacer le son « au naturel ». Bien que composé à l’origine pour deux ténors, Zefiro torna (Zéphyr est de retour) permet d’apprécier les deux voix féminines. Construite comme une chacone, la pièce s’argumente autour d’envoutantes ritournelles sur lesquelles volent les tierces parallèles des chanteuses. Les respirations entendues et les effets de chant renforcent le caractère expressif de la pièce. Une tornade de fraîcheur !

En ponctuation des pièces vocales, Manuel de Grange choisit six pièces purement instrumentales composées par des contemporains de Monteverdi : Alessandro Piccinini (1566-1638), Giovanni Girolamo Kapsperger (ou Kapsberger) (ca. 1580-1651) et Girolamo Frescobaldi (1583-1643).
Pièce d’ouverture du concert, la Romesca de Piccinini se teinte d’une caressante mélodie. Ecoutons le jeu savoureux de Ronald Martin Alonso, à la viole. Il met son talent au service de l’expression et de l’expressivité. Dans les passages mélodiques, son phrasé s’enrichit d’harmoniques voluptueuses. Pleins (deux ou trois cordes jouées en même temps) ou arpégés (chaque note étant jouée successivement), ses jeux en accords se colorent de teintes brillantes. Véritables pied de nez au ciel peu clément ! Il drape son argumentation d’ondulations sensuelles semblables à celles d’une femme flânant. Un dialogue naît de ses inflexions où l’archet caresse délicatement les cordes comme nous effleurerions la peau féminine.
Nous frémissons sous les caresses de Nanja Breedjik, à la harpe. La courte pièce Com’esser può, in Libro Terzo d’Intavolatura di Chitarrone de Kapsperger expose une musique enchanteresse. Nous appréhendons la dextérité cristalline magnifiant les phrases musicales. Les sonorités graciles produisent une impression de charme et de douceur. Elles cueillent en profondeur les sentiments. Extase sensorielle et sensuelle… Cette idée même de sensualité fait-elle de la harpe un instrument essentiellement féminin ? Malgré la forte humidité ambiante, la harpiste fait fi des difficultés d’accordage.
Et que penser de la prestation de Manuel de Grange ? Le théorbiste a été de toutes les parties assurant brillamment tantôt le chant, tantôt l’accompagnement. Apprécions son jeu arpégé lors de la Capona & Canarios, extraites du Quatrième Livre de Chitarrone de Kapsperger ou la brève Chaconne de Piccinini. Nous aurions aimé l’entendre encore et encore. Mais aux vues des conditions climatiques, le concert a dû être amputé de deux pièces instrumentales (Canzona per basso solo detta La Superba et Passacaglia) et deux vocales (Salve Regina et Egos flos campi a voce sola).

Malgré cela, l’Ensemble a livré, dans un engagement entier et sans limite, une interprétation sublime de ces partitions, belles en elles-mêmes ! Il a su éclairer la relation, souvent si ténue, entre l’amour sensuel/charnel et l’amour spirituel/sacré. La force et les contrastes ne se mesurent que par la confrontation de leur contraire, à savoir la douceur et l’harmonie. Cette sensibilité féminine où s’expriment la musicalité et la poésie, transcende leurs propos au niveau du divin. Bien qu’indicible, l’Ensemble a exprimé la figure féminine mystique, comme étant le moyen ultime des passions humaines…



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Si vous souhaitez découvrir ou redécouvrir les pièces jouées dans le programme, vous pouvez les retrouver dans l'enregistrement Donna, Madrigali e mottetti a due voci femminili par Il Festino et paru au label Musica Ficta



Publié le 26 juin 2021 par Jean-Stéphane SOURD DURAND