©Baroquiades 2020, faste saison pour le baroque !
©Baroquiades L’année 2020 marque au moins deux anniversaires importants pour la musique baroque. Le premier est le deux cents cinquantenaire de l’Opéra Royal de Versailles, que nous avions déjà signalé dans notre éditorial consacré à la saison 2019/ 2020. Le second est celui du centenaire du Festival Haendel de Göttingen, fondé dans le cadre d’une réappropriation par l’Allemagne d’un de ses compositeurs nationaux (et bien qu’il ait essentiellement fait carrière à Londres, comme chacun sait). A Versailles, notons en particulier un mois de mars très fourni, avec de nombreuses pièces religieuses (Vêpres imaginaires de Praetorius, Passion selon Saint Jean de Bach, Missa assumpta est de Charpentier), ainsi que la rare Circé de Desmarest, tandis que le Théâtre des Champs-Elysées proposera pour sa part le tout aussi rare Acanthe et Céphise de Rameau. En province, on notera également le Phaéton de Lully à l’Opéra de Nice (en mars), et une Alcina de Haendel à l’Opéra de Nancy. La pétillante Coronis de Durón, charmante zarzuela baroque recréée au Théâtre de Caen à l’automne, poursuivra sa tournée dans différents théâtres de province. N’oublions pas non plus le Festival Haendel de Karlsruhe, qui bat son plein à l’heure où nous écrivons, avec un Tolomeo et la reprise de son Serse de l’an passé.
Le second trimestre s’annonce également fécond, avec notamment un Serse à l’Opéra de Rouen, et à Versailles une version scénique du Scylla et Glaucus de Leclair (après l’excellent enregistrement qui a permis de découvrir cette œuvre il y a quelques années). Mais nous aurons l’occasion d’y revenir plus tard.
Je tiens encore, chers lecteurs, à vous remercier une fois de plus pour votre fidélité, dont témoigne un accroissement sensible des pages consultées sur notre site au cours de ces derniers mois.
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